Peggy Antonius, formation Marketing Digital

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Peggy ANTONIUS, je suis une ancienne salariée d’une grande banque française où j’ai travaillé pendant plus de 15 ans dans leur service informatique. Mon dernier post était “business analyst”, j’étais donc le lien entre la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’oeuvre, j’étais très proche du besoin clients. En parallèle de mon travail j’ai toujours eu cette petite fibre entrepreneuriale. Il s’avère qu’il y a eu un plan de départ au sein de ma banque et j’ai sauté sur l’occasion pour travailler à 100% sur un projet sur lequel je passais déjà du temps à côté de mon travail. Grâce à ce plan de départ, j’ai pu bénéficier d’un accompagnement de la part d’un cabinet de consultant. Je me suis donc lancé avec leur aide dans mon projet entrepreneurial.

Pouvez-vous nous présenter EntreKidsPreneurs ?

“Entre KidsPreneurs”. C’est un organisme dans lequel on propose des programmes d’éveil à l’entrepreneuriat pour les 9-18 ans en ligne et en présentiel. Je ne cherche pas à faire de ces enfants des entrepreneurs à tout prix, mais je cherche plutôt à leur permettre de développer une bonne connaissance de soi, des compétences comportementales et un état d’esprit positif  que l’on retrouve chez les entrepreneurs. Ce qui m’intéresse c’est le côté création, mon objectif est de leur faire découvrir quels sont leurs talents, leurs compétences. Aujourd’hui les jeunes ne savent qui ils sont, et ils savent donc encore moins ce qu’ils veulent faire. C’est donc important de révéler leurs compétences pendant ces ateliers.

En ce qui concerne mon offre aux particuliers, je propose des programmes en présentiel, notamment pendant les vacances scolaires. Je commence à travailler aussi avec les CE (comités d’entreprises) qui proposent l’offre aux parents salariés.
Je suis en train de réfléchir pour développer une offre pour les entreprises, plus orientée sur la recherche et développement. Si par exemple la RATP, se demande de quoi les jeunes ont besoin pour leur transport, je peux organiser un atelier avec des jeunes pour leur permettre d’obtenir des idées, des réponses afin d’anticiper le besoin de leurs clients de demain. C’est moi qui trouve des jeunes participants et qui anime les ateliers. Je leur propose ensuite un compte rendu de l’atelier sur les problématiques évoquées et les idées qui seraient ressorties.

Les jeunes d’aujourd’hui sont les futurs adultes de demain. De quoi ils ont besoin ? Comment ils voient le monde ? Qu’est ce qui leur plairait ? Ce sont des questions que se posent beaucoup d’entreprises.

Pour trouver des jeunes participants dans ces ateliers en entreprise, je voudrais mettre en place des partenariats avec des écoles de la région ou des missions locales. C’est une offre que je vais développer à partir de septembre.

Pendant mes ateliers, je vais vraiment de l’idée au projet et je m’arrête juste avant la conception du produit. Ce qui m’intéresse c’est d’amener les jeunes à réfléchir autrement et à penser aux solutions. J’intègre également une dynamique liée au développement durable car c’est important de les sensibiliser à ça.

La première étape pendant mon programme, que ce soit en ligne ou en présentiel, c’est de leur permettre de mieux se connaître, de détecter leurs aptitudes. On travaille beaucoup sur la méthode IKIGAI par exemple. Cette étape leur permet de développer leur confiance en eux et de découvrir leurs points forts.

Ensuite, je les fais brainstormer sur une idée, en général je leur donne une thématique comme “les transports” ou “les téléphones portables” avec une question de type : “comment limiter l’utilisation du téléphone portable?”. Ce sont des thématiques qui les font réfléchir autrement. Je veux qu’ils soient acteurs de leur vie et qu’ils ne subissent pas ce qu’on leur dit, qu’ils développent leurs compétences entrepreneuriales.

Quelles sont les 3 choses les plus importantes que vous avez retiré de cette formation ?

Tout d’abord, je pense aux réseaux sociaux. Il y a beaucoup de choses et de réseaux sociaux disponibles et j’ai appris qu’on ne choisit pas tel ou tel réseau parce qu’on l’aime bien (ce qui est le cas de beaucoup de personnes d’ailleurs). Il ne faut pas se dire : “je vais me développer sur Facebook parce que j’aime bien et je connais ce réseau social”. La question c’est plutôt de savoir “est-ce que mes clients sont sur Facebook ? ”. L’important c’est donc vraiment de voir où ses clients se trouvent, sur quels réseaux sociaux.  J’ai dû apprendre et chercher où étaient mes clients, où les trouver. J’ai donc dû me mettre sur Instagram et Facebook par rapport à ma cible et à sa tranche d’âge. Je ne connaissais pas du tout Instagram, et mon formateur m’a vraiment aidé dans la découverte et appréhension de ce réseau social. J’ai aujourd’hui déjà plus de 500 personnes qui me suivent sur Instagram,  je suis donc plutôt fière de moi.

Ensuite ce qui m’a marqué et qui m’a vraiment servi ce sont les tunnels de ventes et l’emailing. J’ai découvert deux choses : les mails automatiques lors des inscriptions pour ensuite créer des tunnels de vente par cible et aussi les newsletters. J’ai appris qu’il faut donner du contenu pour que les gens donnent leur mail et cela permet ensuite de créer sa base de données de prospects. Ça parait simple et logique quand on est dans le milieu, mais en réalité, on est entouré de ses pratiques sans s’en rendre compte. Sans avoir été formé, on ne sait pas comment ça se passe derrière. On ne devine pas que les mails que nous recevons sont des mails automatiques et on se demande d’ailleurs souvent comment avait été capté notre email à l’origine. 

De mon côté, j’ai mis en place un quizz qui me permet de récupérer des mails et un ebook gratuit. Mon formateur m’a donné toutes ces bases qui m’ont permis de construire ensuite ma stratégie.