#Afterwork : Comment Zlataner son entreprise ?

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L’Euro 2016 approche et les nations se qualifient les unes après les autres, la Suède devra surement passer par les barrages pour obtenir son ticket, mais peu importe, car elle à Zlatan. Appelé « Zlat », « Ibra », « Le Z » ou encore « Fucking Big Nose » pour Joey Barton, l’attaquant du PSG ne laisse personne indifférent sur et hors du terrain. Il faut dire que son physique de videur de boite de nuit et sa ceinture noire de Taekwondo en imposent. Et les entrepreneurs peuvent s’inspirer du meilleur buteur de la sélection suédoise de foot pour « Zlataner » les affaires !

Saisir l’opportunité

Zlatan est fort, Zlatan est grand, Zlatan marque beaucoup de buts, mais Zlatan n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler un joueur fidèle. C’est un footballeur kirznerien (Kirzner a le premier parlé de la poursuite d’opportunités pour l’entrepreneur). Juve, Milan AC, l’Inter de Milan, Barcelone et PSG, la liste des clubs, dans lesquels a joué Zlatan, est longue… Mais avec chaque équipe dans laquelle il a joué, il a gagné le championnat. Le mec a du nez.

Analyse : Être entrepreneur c’est être à l’affut de la moindre opportunité. On ne le répétera jamais assez, mais l’entrepreneur doit faire de la veille et se tenir informé de tout ce qui se passe pour saisir la moindre occasion de faire prospérer son entreprise.

Être adulé dans son pays…

En Suède, Zlat est une star. Le mec a un timbre à son effigie. Sa version slam de l’hymne national est certifiée disque d’or. Prend ça Grand Corps Malade ! Enfin, sa biographie au titre d’une humilité déconcertante « Moi, Zlatan » est un best-seller vendu à plus d’un demi-million d’exemplaires. Qui a dit que les footballeurs ne pourraient pas vendre de livres ?

Analyse : Il est très important pour un entrepreneur d’être connu et reconnu dans son pays. Même si l’adage « nul n’est prophète dans son pays » peut s’appliquer pour beaucoup, il est toujours plus facile de convaincre et séduire à proximité.

Une image de marque

Zlatan est une marque internationale à lui tout seul. L’an dernier Zlatan a joué près de 9 mois avec des crampons noirs pour une brouille avec l’équipementier Nike. La firme américaine a accepté les conditions fixées et a fait un chèque de près de 10 millions pour 4 ans. #DareToZlatan. Zlatan a aussi lancé son parfum sobrement appelé « Zlatan ». Son image il s’en sert aussi pour servir des causes internationales comme le Programme alimentaire mondial. Zlatan arbore des tatouages factices de prénoms d’enfants sur tout le corps, qu’il dévoile lorsqu’il marque contre Caen en championnat. Pour ce geste, le Z prendra un carton jaune qui lui vaudra une suspension « une suspension à cause du carton ? Mais face à cette souffrance dans le monde, je veux bien prendre un carton rouge ». Et on ne parle même pas de sa marionnette aux guignols de l’info…

Analyse : Cultivez l’image de l’entrepreneur c’est 80% du travail. Voir plus. Très souvent, il est dit qu’il faut prouver que vous agissez dans l’intérêt global de la planète ou tout un tas d’autres bonnes causes. Si le succès est au rendez-vous, vous serez dans l’obligation de créer votre fondation pour sauver des animaux.

La provocation

Zlatan provoque, pléonasme. Sur le terrain, il est capable après une altercation avec un joueur de lire le nom du joueur sur son maillot et de montrer ouvertement qu’il ne le connait pas, qu’il n’est personne. Dans la même idée, après un coup de sang qui lui a valu des matchs de suspension Zlatan lâche un « Ce pays ne mérite même pas le PSG ! Nous sommes trop bons pour vous tous ! ». Lors d’un remplacement face à Toulouse il se permet même de viser le banc adverse avec un geste de pistolet.

Zlatan enervé

Analyse : La provocation, ça ne s’invente pas. Cela peut bien marcher, mais aussi exploser à la figure. Vous voulez mettre en place une stratégie de communication qui va heurter les sensibilités, n’hésitez pas, mais ne faites pas ça sans imaginer le pire. Il y aura toujours les pour et les contre, mais vous marquerez les esprits (cc Benetton, Ucar, Dolce&Gabanna)

Être sûr de soi

Si une chose est certaine, c’est que Zlatan ne doute pas de lui. Face aux sifflets des spectateurs du parc des princes Zlatan lâche une formule lapidaire « Ils en demandent beaucoup. C’est étrange au regard de ce qu’ils avaient par le passé. Parce qu’avant, ils n’avaient rien. J’ai joué dans beaucoup de grands clubs et je sais que rien n’est jamais facile. » Quand il faut expliquer pourquoi il s’est fait tatouer les prénoms des enfants contre la famine, un journaliste lui demande s’il veut sauver le monde, ni une ni deux Zlatan envoie un « je ne suis pas là pour sauver le monde. Sinon, croyez-moi, ça serait fait depuis longtemps ».

Analyse : Phases de doutes, problèmes en cascades et remise en cause permanente, voilà le quotidien de l’entrepreneur. Une confiance en soi modérée est nécessaire. Trop, vous deviendrez têtu et irrationnel dans vos décisions. Pas assez, vous deviendrez une girouette.

La réaction de l’entrepreneur après avoir levé des fonds

Crédit image : Vlad1988 via Shutterstock

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