Toutes les startups démarrent par une version « en bois » de leur service ou de leur produit. Depuis Eric Ries, on appelle ça un MVP, le Minimum Viable Product. Pour faire simple, c’est le produit que vous présentez à vos premiers clients et dont vous avez honte.
Quels étaient les MVP des startups célèbres ?
Chez Twitter, les utilisateurs envoyaient un sms qui était affiché sur Twitter et les “followers” pouvaient voir et répondre par sms. D’où la limite de caractères.
Pour Netflix, alors qu’il en avait assez de payer des pénalités, le fondateur achetait des films qu’il louait à ses amis sans pénalités de retard et 24h/7j. Un service de vidéo à la demande physique.
Chez AngelList, les fondateurs envoyaient eux mêmes, les mails aux investisseurs de leur base de données après réception et qualification des projets. Si seulement Zappier…
Groupon était au départ un simple blog de mode, sur lequel on pouvait acheter en envoyant un email. Le prix des produits était dégressif en fonction du nombre de demandes.
La première version de DropBox était une simple vidéo présentant le projet. La deuxième version, une landing page plus détaillée qui a permis de récolter plus de 75 000 leads.
Pour AirBnb, les fondateurs ont commencé en louant leurs propres chambres. Ils ont ensuite fait eux-même les photos des locations pour déclancher l’acte d’achat.
Chez Zappos, le fondateur prenait en photo, vendait et livrait lui-même les chaussures d’une boutique située en bas de chez lui. Puis il a dupliqué le modèle.
Chez Spotify, pour valider l’idée, les fondateurs ont crée des radios que les utilisateurs pouvaient sauvegarder. Le streaming audio était né.