« Il faut se mettre en condition d’aller chercher d’autres levées beaucoup plus importantes  » – Taïg Khris, CEO de onff™ qui vient de lever 10 millions d’euros.

taig khris onoff levee de fonds
taig khris onoff levee de fonds
📚 Au programme
🖥 WEBINAR
Marketing Digital :
7 questions à se poser avant de lancer son entreprise.
formation marketing digital
Vous souhaitez développer votre visibilité et trouver des clients en ligne ?
  • Réseaux sociaux
  • Publicité en ligne
  • Référencement
  • Site internet …

La startup onoff™ étend ses offres en France et à l’international. La société affiche de grandes ambitions et annonce la clôture d’une nouvelle levée de fonds de 10 millions d’euros auprès d’Idinvest, OneRagtime, Breega Capital Meusinvest et Leansquare. Ce nouveau financement va permettre à Taïg Khris et son équipe de booster leurs revenus d’ores et déjà en forte croissance et d’investir massivement en marketing et R&D pour imposer leurs technologies et solutions. L’occasion pour nous de revenir avec Taïg Khris sur son parcours et ses ambitions, mais aussi d’échanger avec l’un des premiers investisseurs de sa startup !

onoff™ lève 10 millions d’euros pour s’imposer en acteur des télécoms !

Le marché des communications est actuellement segmenté entre les opérateurs télécoms d’une part, et d’autre part les applications telles que Messenger, WhatsApp ou encore Snapchat. Malgré le franc succès remporté par ces derniers, leurs clients sont toutefois contraints de communiquer via la data, et entre utilisateurs de la même application uniquement.

De son côté, et en s’appuyant sur une technologie hybride, onoff™ a l’avantage de réunir ces deux mondes et d’apporter une vraie innovation : « La guerre des prix que se livrent les opérateurs télécoms pour acquérir et conserver leurs abonnés ne les incite pas à innover dans l’expérience utilisateur. Onoff est à la fois un éditeur et un opérateur Télécom, cela change totalement l’expérience utilisateur et notre façon de communiquer » explique Taïg Khris.

Interview de Taïg Khris, CEO de la startup onoff™

Comment passe-t-on d’une carrière de sportif à l’ambition de révolutionner la téléphonie ?

Alors c’est assez simple au final. Quand on est sportif, on a une mentalité de battant, on essaye d’être le meilleur dans sa discipline, pendant de nombreuses années, d’aller au bout de ses rêves. Pour ça, il faut être prêt à travailler comme un acharné…  Une fois qu’on a presque tout gagné, 75 compétitions dans le monde, dont les plus prestigieuses comme les X Games, qu’est ce qu’on fait alors qu’on a ça dans le sang ?

« Sa Tour Eiffel »

À 40 ans, j’avais besoin de trouver un nouveau championnat du monde, ma nouvelle tour Eiffel. J’ai toujours été quelqu’un de créatif, donc mélanger tout ça dans le domaine des applications et des télécoms, et faire ce contrepied, là où personne ne m’attendait, ça m’intéressait. Aujourd’hui, je suis vraiment très heureux, d’être respecté pour ce nouveau parcours d’entrepreneur. J’ai dû apporter toute ma passion et de l’innovation, mais surtout un travail sans relâche avec mes équipes.

Après 4 ans de R&D et le dépôt de nombreux brevets, les barrières technologiques sont-elles vitales pour exister dans ce secteur ?

Nous avons investi plusieurs millions d’euros dans la R&D, c’est donc un axe important dans notre stratégie. Nous avons passé 4 ans à développer notre technologie et notre produit, n’avons pas fait de pub payante et comptons aujourd’hui plusieurs centaines de milliers de clients. Ces clients, nous les avons gagnés parce que nous étions innovants. Toutefois, je pense qu’il faut relativiser le concept de barrières à l’entrée. Elles sont importantes, mais elles ne sont pas vitales, elles permettent de se différencier sur le marché, de gagner du temps vis-à-vis d’autres acteurs. Mais le marché des télécoms mondial étant gigantesque et avec des forts niveaux de marge, il y a vraiment de la place pour que plusieurs acteurs existent. Ce qui m’intéresse le plus c’est de faire en sorte que les technologies que nous imaginons et développons soient mises entre les mains de millions d’utilisateurs dans les prochaines années.

onoff startup
onoff

Vous levez 10 millions, on sait que dans ce secteur le cash brûle vite, quel est l’objectif de cette levée, et quand pensez-vous repartir sur la route pour lever à nouveau ?

Ces nouveaux investisseurs de premier plan confirment la vision que nous avions il y a quelques années. Nous allons effectivement utiliser ces fonds pour mettre tous les voyants au vert et être en condition d’aller chercher d’autres levées de fonds beaucoup plus importantes. Leur accompagnement est très précieux à ce titre, je suis ravi de collaborer avec Breega, Oneragtime et idinvest. Nos efforts vont donc se concentrer sur du marketing et de la pub pour montrer à plus grande échelle que notre modèle fonctionne.

Vous expliquez faire plusieurs centaines de milliers d’euros de CA / mois. Êtes-vous proche de la rentabilité ?

Nous ne communiquons pas de chiffres à ce stade. Ce que je peux vous dire, c’est qu’onoff est une des startups françaises qui est sur un marché gigantesque, a forte marge, et à qui il ne suffit que d’une centaine de milliers de clients payants pour effectivement être à l’équilibre compte tenu de nos effectifs actuels.Toutefois, nous sommes en « conquête » et nous souhaitons continuer à investir massivement pour augmenter fortement notre nombre d’abonnés.

Il a investi au tout début dans onoff™. Deux questions à Arnaud Laurent, cofondateur de WeSPRINT & d’XLR Capital.

Vous avez misé très tôt sur onoff™, sur quels éléments vous êtes-vous basé à l’époque ?

En tant que spécialiste de l’investissement en amorçage que ce soit au travers d’XLR Capital ou d’un accélérateur comme WeSPRINT, il faut effectivement souvent prendre une décision d’investissement avec peu d’éléments. A contrario, lorsque les fonds investissent interviennent, la plupart du temps, il y a du chiffre d’affaires et il leur est possible de modéliser / calculer leur risque et le succès potentiel à venir de la startup.
onoff™ tient une place particulière dans les trente participations que nous détenons, car c’est mon « 1er deal » en tant qu’investisseur. Début 2015, lorsque nous avons investi, il n’y avait qu’un « produit minimum viable ». Venant des télécoms, nous avons perçu immédiatement le potentiel du projet. Conjugué à la personnalité de Taïg, son ambition et l’énergie qu’il avait c’était suffisant pour nous.

Que retenez-vous de la collaboration avec Taïg Khris ?

Déjà, c’est le plus gros bosseur que je connaisse. Un peu comme un Mike Horn qui va enchainer quatre 8000 mètres, Taïg, lui il est dans une sorte d’ultra triathlon depuis 4 ans : journées à rallonges, quasiment pas de congés, pas de weekend, il supporte une charge de travail énorme. C’est aussi quelqu’un que j’ai vu contourner tous les obstacles qui se sont dressés face à son projet et je suis témoin qu’il y en a eu beaucoup. Taïg sait trouver les solutions, s’entourer des bonnes personnes pour aller de l’avant et c’est une qualité essentielle. Enfin, et pour faire court, car je pourrais en dire beaucoup, je crois qu’il a su bien positionner l’entreprise, à la fois vis-à-vis de la proposition de valeur / innovation client, du business modèle qui est très simple, mais également dans la chaine de valeur : entre un opérateur télécom & et un acteur internet.

🖥 WEBINAR
Marketing Digital :
7 questions à se poser avant de lancer son entreprise.