Créer un environnement entièrement dédié aux start-up sur l’eau, c’est le projet fou de deux entrepreneurs de la Silicon Valley, Max Marty et Prem Uppaluru.
Les entrepreneurs, les start-up et la Silicon Valley, c’est une histoire d’amour qui dure… Mais s’il est facile d’y aller en touriste, il est bien plus ardu d’y travailler. Le visa de travail est très difficile à obtenir et bien que le congrès américain réfléchisse à une loi permettant de fonder plus facilement une entreprise sur le sol américain, les conditions d’admission s’annoncent complexes.
Max Marty et Prem Uppaluru sont deux entrepreneurs qui se sont souvent retrouvés confrontés aux problèmes de recrutement de talents étrangers… Pour contourner ce problème, ils ont alors imaginés une solution originale : installer des startups dans les eaux territoriales internationales, à une vingtaine de kilomètre de San Francisco.
Le bien nommé Blueseed est un projet destiné à créer sur un immense paquebot, un environnement destiné à accueillir des start-up du monde entier en phase d’accélération. Ce positionnement insolite permettrait alors d’éviter aux entrepreneurs les problèmes de Visa et offrirait un positionnement favorable vis-à-vis du FISC puisque, selon les fondateurs du projet, les entrepreneurs pourraient alors choisir de payer leurs impôts où il le souhaitent.
Pour mener à bien ce projet, les deux entrepreneurs cherchent à lever 27 millions de dollars selon le Los Angeles Times.
Le projet Blueseed serait en réflexion depuis plus d’un an et a reçu le soutien de nombreux incubateurs du monde entier, ainsi que plus de 350 entreprises potentielles prête à embarquer ! Ces candidats sont majoritairement des start-up de 2 ou 3 employés, spécialisées dans les réseaux sociaux, le m-commerce et l’e-commerce. Plus d’un quart d’entre elles sont américaines, et près de 10% proviennent d’Inde, un pays qui voit émerger de plus en plus de startups. Par ailleurs, huit entreprises Françaises seraient prêtes à s’engager également dans l’aventure.
Si les formalités administratives et fiscales sont des arguments qui ont su convaincre ces candidats, c’est surtout la promesse d’un environnement unique, dédié aux start-up qui les a séduit….
En effet, le concept est séduisant, pour peu de ne pas avoir le mal de mer! Mais attention au retour sur terre: le prix annoncé n’est pas accessible à toutes les bourses, le loyer mensuel coûtera de 1200 à 3000 dollars par passager. De plus, chaque start-up du Blueseed devra être coopté par des personnes références de l’écosystème.
Pour découvrir ce projet fou dans son intégralité, rendez vous sur www.blueseed.co