Si le Growth Hacking est une véritable tendance dans le marketing digital, il n’est pas toujours facile de mettre en application ses grands principes. Quels sont les principes du Growth Hacking, quelles sont les compétences à acquérir pour devenir Growth Hacker et quelles sont les formations à suivre pour ce nouveau métier. On vous dit tout.
Qu’est-ce qu’un Growth Hacker ?
Le growth hacker peut notamment être défini comme un ninja du marketing (oui, comme les nouveaux postes sur LinkedIn) au sein d’une entreprise.
Le growth hacker est uniquement focalisée sur la croissance digitale d’une entreprise et doit donc posséder des compétences de marketer et de développeur à la fois. Le growth hacker va donc tout mettre en œuvre, en utilisant parfois des moyens non conventionnels, pour augmenter une base d’utilisateurs. Il va bien évidemment travailler sur toutes les étapes du funnel de conversion afin d’atteindre ses objectifs de croissance. Le terme Growth Hacker vient (évidemment) de la Silicon Valley et il existe depuis 2010. À sa création, le terme growth hacking rassemblait des techniques underground d’acquisition de prospects et/ou clients avec des budgets minuscules ! L’objectif était clair : grandir vite et à moindre coût.
wydden_refer_post post= »5995« ][/wydden_refer_post]
Marketeux ou growth hacker ?
Il est important de ne pas confondre le growth hacking et le webmarketing, car ce sont deux choses différentes, mais pas étrangères !
Selon le site Définitions Marketing, le growth hacking se définit par « une stratégie, un ensemble de techniques marketing, voire même un état d’esprit permettant d’assurer à l’entreprise une croissance forte et à faible coût. Il est souvent illustré par l’initiale anglaise AARRR pour Acquisition, Activation, Rétention, Referral et Revenu. Le terme de growth hacking fut essentiellement utilisé à l’origine pour décrire des stratégies marketing de développement utilisées par des start-ups de l’économie digitale. Le terme a d’ailleurs été popularisé par un responsable de Dropbox. Il s’applique également désormais au sein d’entreprises « traditionnelles ». »
Et le webmarketing se définit par « l’ensemble des techniques marketing et publicitaires utilisées dans l’environnement Internet. Les principes du webmarketing empruntent évidemment au marketing traditionnel, mais le webmarketing comprend des techniques qui lui sont propres et de forts particularismes. Le développement du webmarketing et de ses enjeux a également généré l’apparition de nouvelles compétences et de nouveaux métiers. »
Le growth hacking est donc une technique du marketing digital. Le growth hacker aura donc un objectif de croissance bien précis. Le marketer va mettre en place des dispositifs pour atteindre ses objectifs sans pour autant se soucier principalement des chiffres. Le growth hacker va suivre minutieusement tous ses objectifs et mettra en place de nouveaux processus pour optimiser les résultats.
[wydden_refer_post post= »31727″][/wydden_refer_post]
Bon, on vous l’accorde, les différences ne sont pas nombreuses à première vue. Mais on peut également associer le growth hacking à du marketing digital malin.
Ce schéma peut vous aider à bien différencier le marketing et le growth :
Schéma : ibbcouncil
Les qualités d’un growth hacker ?
Pour devenir growth hacker, vous devez posséder certaines qualités pour exceller dans cette profession. Vous devez être créatif, polyvalent et toujours à l’affût de nouvelles idées et techniques issues du web. Vous pouvez également créer des nouvelles méthodes et des nouveaux hacks, le growth hacking n’a pas de limite (sauf celle de la loi évidemment). Vous devez donc être capable d’innover au quotidien pour trouver des méthodes toujours plus efficaces pour acquérir votre audience.
Vous devez également pratiquer une veille active dans les domaines du marketing et du développement web. Le Growth Hacker doit également obligatoirement aimer la communication et savoir communiquer sur le web. Le growth hacker doit aussi savoir s’adapter facilement et posséder à la fois un esprit de synthèse et d’analyse. L’analyse fait partie intégrante du métier de Growth Hacker, car l’analyse permet l’amélioration du funnel de conversion. Le Growth Hacker possède donc une véritable culture du résultat et cherche constamment à atteindre ses objectifs. Pour finir, le growth hacker être bilingue afin de pouvoir consulter des sites de growth hacking spécialisé. Les articles sont majoritairement en anglais. You NEED to speak english.
Quelle formation pour devenir un growth hacker ?
Pour être un bon growth hacker, vous devez clairement avoir de solide base en marketing. Un bon growth hacker doit comprendre comment fonctionne le marketing afin d’optimiser toutes les étapes de l’acquisition client grâce à des hacks. L’objectif principal d’un Growth Hacker est la croissance d’une entreprise sur le web, il doit donc être un mordu de digital. Si vous êtes étudiant et que vous souhaitez devenir growth hacker, nous vous conseillons une poursuite d’étude dans les métiers du marketing digital. Si vous êtes un professionnel en activité ou un entrepreneur, nous vous proposons de vous former au growth hacking grâce à une formation de deux jours intensifs.