BoostInLyon & la Cuisine du Web lancent la 4ème édition du FundDay Lyonnais. Les 5 et 6 juin 2018, un lieu et moment de rencontre pour créer des liens entre startups et investisseurs.
Le FundDay de Lyon, une journée pour tisser des liens entre startups et investisseurs
Différents moments de rencontres et d’échanges sont organisés sur les deux jours de l’événement pour permettre à chaque entrepreneur, quelque soit son stade de maturité, d’avoir un moment privilégié avec les investisseurs. Deux associations sont à l’origine du projet. Fondée en 2012, La Cuisine du Web est une association dont le but est de favoriser l’entrepreneuriat web et numérique à Lyon. Elle se définit comme un action tank pour aider concrètement les entreprises et les professionnels du secteur. La Cuisine du Web s’appuie sur un écosystème actif et complet : startups, investisseurs, freelances, PME et grands comptes de Lyon et sa couronne, représentant environ 13 000 salariés du secteur. Fondé en 2011, BoostInLyon a pour objet de promouvoir l’entrepreneuriat dans la région lyonnaise et d’accompagner les entreprises et les entrepreneurs. Pour cela, BIL propose un programme d’accompagnement adapté aux sociétés jeunes et innovantes, dites startups, sur le territoire Rhônalpin : accélération, mentorat, accompagnement, partage d’expériences, événements, mises en relation. À Lyon, l’écosystème est très axé BtoB. «En France par rapport à la tendance européenne, beaucoup de startups offrent des services BtoB à destination des PME et ETI. C’est un positionnement très intéressant puisqu’il permet de sortir des cycles de ventes très longs des grands comptes, » estime Gabrielle Thomas, de BlackFin.
Pourquoi les investisseurs sont-ils présents au FundDay de Lyon ?
Pour Romain Vidal, de CapHorn, « Tous les événements ont les mêmes objectifs de visibilité et de sourcing. Pour autant, ce n’est plus aussi stratégique qu’avant pour les VC. Aujourd’hui, une boite intelligente si elle veut me trouver, elle me trouve. Donc, c’est plus dans une logique de transparence sur notre métier et de disponibilité pour les entrepreneurs que l’on participe. Le principe du VC dans une tour de verre qui attend que l’on vienne lui demander de l’argent, c’est dépassé.»
Pour Gabrielle Thomas du fonds BlackFin, la présence est aussi le moyen de tisser des liens de confiance entre les entrepreneurs et les fonds. « Chez BlackFin, nous n’avons jamais fait de vrai marketing, pour autant nous sommes connus dans le monde des fintechs. Avec ce nouveau fonds startup, on va s’y atteler. Participer à ce genre d’événement permet de rencontrer l’écosystème et les startups, même celles qui sont très en amont pour les avoir dans le radar. C’est un moyen de prospection pour nous, mais surtout d’engagement envers les actions de l’écosystème. »
Lever des fonds en province, est-ce difficile ?
Selon Romain Vidal, « ce n’est pas plus difficile. Il est vrai qu’il y a plus de densité de réseau à Paris, plus de personnes avec qui échanger, mais l’entrepreneur qui veut donner les chances à son projet de réussir fera les efforts nécessaires pour rencontrer les bons acteurs (investisseurs, partenaires, mentors,…), même s’ils sont à Paris ou à l’étranger. On a des entreprises qui ne sont pas sur Paris et cela se passe très bien. Ce qu’il faut rappeler surtout c’est que la levée reste exceptionnelle. On reçoit 3000 dossiers par an pour 5 investissements. Il ne faut pas oublier que la levée de fonds et le rôle de VC sont de financer des croissances anormalement fortes. »
Startup: vous souhaitez rencontrer les investisseurs ?
Tentez votre chance et pitchez au Lyon FundDay face à un parterre d’investisseurs !