Fondée en 2013 par Sébastien Bequart et Mohamed Tazi, Gymlib est une place de marché pour faire du sport. Il y a quelques jours, la start-up a annoncé une levée de fonds d’un montant d’un million d’euros auprès d’Alyan Group, de Bpifrance et d’un groupe d’investisseurs privés. En parallèle de cette levée, la startup a officialisé l’acquisition de la start-up Fieldin, plateforme de réservations multisports en ligne.
L’occasion pour 1001startups.fr d’interviewer Sébastien Bequart co-fondateur qui revient sur cette levée de fonds, le rachat de la start-up Fieldin, et les prochaines étapes.
Quel est l’objectif de cette levée de fonds?
La levée de fonds va nous permettre de renforcer nos effectifs, notamment sur la partie technique et commerciale, d’accélérer d’un point de vue marketing et de poursuivre nos projets d’innovations.
Beaucoup d’entrepreneurs se demandent comment valoriser leur start-up, pouvez-vous nous dire comment avez-vous valorisé Gymlib?
La valorisation de notre société n’a pas été le sujet central de nos discussions. Elle découle souvent du montant du financement demandé, sachant que les entrepreneurs cèdent en général entre 20 et 30% à chaque tour. Elle se justifie néanmoins par le travail déjà accompli, l’équipe en place, les barrières à l’entrée, l’avance concurrentielle, la traction du moment et surtout le potentiel à 5 ans.
Comment ça se passe le rachat d’une autre start-up?
Le rachat d’une start-up est souvent une question d’opportunité, qui nécessite de réagir et de se positionnement rapidement. Dans le cas de Fieldin, nous avions identifié depuis longtemps les synergies potentielles à regrouper nos deux activités.
Quel conseil donneriez-vous aux entrepreneurs qui souhaitent lever?
Pour lever des fonds, nous conseillons déjà de peaufiner la préparation. D’abord le pitch pour qu’il soit impactant et suscite l’intérêt mais également les réponses aux questions clés (risques du modèle, vision, stratégie de communication, coûts d’acquisition, etc…). Il faut également être persévérant car la levée de fonds est très chronophage et dure souvent plus de six mois. Notre 3e conseil, c’est de rester concentré sur l’activité et l’opérationnel car la traction est primordiale. Le dernier serait de se faire accompagner quand c’est possible par un expert qui vous conseillera et pointera les trous que vous pouvez avoir dans la raquette.
Quelle difficultés avez-vous rencontré lors de cette levée?
En tant que précurseur sur un marché du sport, il est difficile de pouvoir prendre en comparaison des exemples d’autres startups ayant réussi. Sur le marché du covoiturage, Blablacar en fait la démonstration et une startup agissant sur le même marché mais avec un positionnement différent peut s’appuyer sur cette réussite.
Quelle sont les prochaines étapes?
De nouvelles fonctionnalités destinées à améliorer l’expérience utilisateurs, la densification de notre réseau pour permettre au maximum de clients de trouver une salle proche de chez eux. Plusieurs autres surprises sont à venir mais il ne faut pas tout dévoiler d’un coup ;).