Tour du monde des startups : Trois startups qui changent le continent Indien

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Inutile de vous rappeler que la création de start-up est à l’honneur dans les pays émergents.

Étant parfois en retard sur certains marchés, l’impact social généré est par ailleurs bien plus important dans ces pays qui comprennent des secteurs ultra-traditionnels.

Aujourd’hui, c’est l’Inde qui est à l’action. Le géant mondial est actuellement dans une période qui change son histoire, et cette période a un nom : Le e-commerce.
Avec des prévisions de marché atteignant 50 milliards de dollars dans 5 ans pour ce secteur, les entrepreneurs indiens décèlent avec flair de nouvelles opportunités d’affaires, tandis que d’autres entrepreneurs se consacrent à accompagner les entrepreneurs.

En résumé ce lundi, 1001startups vous parle d’entrepreneur et de start-up, sauf que cette fois-ci la saveur est différente : On vous parle du second pays le plus peuplée de la planète, l’émergence technologique est fulgurante, et les circonstances font que chaque nouvelle idée peut véritablement provoquer une révolution économique et sociale.

On en frissonne nous aussi et vous présentons Lybrate, Lendingkart, et Saavn qui font partie intégrante de cette révolution.

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Lybrate

La startup est basée à New Delhi et vient de vivre un événement des plus important pour le reste de son cycle de vie : Une levée de 10,2 millions de dollars par le fonds d’investissement Tiger Global, qui a eu du travail cette semaine.
Lybrate entame une révolution médicale sur le continent indien, bien que déjà bien débutée par Practo qui a levé 30 millions de dollars cette année, Lybrate a cependant un considérable avantage, celui d’avoir été fondé par un ancien ingénieur data de Facebook rentré de la Silicon pour changer son continent.

La startup connecte donc des patients avec des médecins sur un support web et applications mobiles, (Android et IOS). Des clients posent leurs questions en lignes à des médecins, un dossier patient est crée, puis les médecins peuvent les orienter vers des cliniques et pharmacies si besoin.

Niveau business model, la solution est aussi simple que gagnante : Le client peut explorer les différentes questions publiques, mais commence à payer dès le début d’un dialogue avec un médecin. Le patient peut également envoyer photo et vidéo grâce à un chat en ligne, et Lybrate ajoute une commission allant de 5 à 15 % payé par le client, sur le prix fixé par le médecin.

Idée plutôt simple n’est-ce pas ? Le marché de la santé en Inde est extrêmement instable, le nombre de docteur par individu est relativement faible, et les indiens qui ont l’habitude de se faire soigner par des pharmaciens sont évidemment à payer pour plus d’expertise.

Cependant, et c’est là où comme toujours depuis ces-dernières années certaines startups font la différence, c’est l’utilisation de la data qui fait de Lybrate une prétendante à devenir une révolution de rupture. L’intelligence artificielle est la denrée la plus riche de l’innovation actuellement, et c’est bien ce que Saurabh Arora, le fondateur, a dès le début compris et employé.
Lybrate recense donc certains éléments des consultations, ainsi que des conseils donnés par près de 80 000 médecins issus de disciplines différentes, pour rendre une automédication publique et complètement libre d’accès à tout le continent.

Alors, amis entrepreneurs, pour chaque projet que vous entreprenez, réfléchissez si vous avez les ressources ou les possibilités pour utiliser la data comme outil. C’est certes une arme de monétisation, qui fera de votre entreprise un succès, mais c’est aussi surtout l’élément qui rendra le monde meilleur, l’information plus accessible, pour enfin donner le choix aux habitants de ce monde.

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Lendingkart

Des entrepreneurs, il y’en a en Inde. Mais des entrepreneurs qui aident des entrepreneurs, est-ce-là aussi une catégorie qui fait la particularité de l’innovation du continent ?
La réponse est oui.

Lendingkart, une startup made in New-Dehli a levé 10 millions de dollars cette semaine. De l’argent intelligemment placé puisqu’il génèrera lui même de l’argent, qui génèrera par la suite des entrepreneurs, qui génèreront finalement à nouveau de l’argent. En effet, Lendingkart est une plateforme de prêt pour entrepreneurs. C’est à dire que le système permet d’enregistrer une demande en 15 minutes, de l’approuver en quelques heures, pour prêter de l’argent en seulement trois jours.

À nouveau, et c’est bien le sujet du jour, la force de Lendingkart c’est l’information. Grâce à un algorithme, la jeune firme peut évaluer la probabilité de retour sur investissement, la santé financière de l’entreprise, la qualité du produit ou service, et sa capacité à survivre dans l’environnement concurrentiel. Tout cela en utilisant de l’information publique.
Malgré la présence de certains concurrents, Lendingkart a eu la bonne intuition de se consacrer uniquement au faible et moyens prêts, au nombre de 30 millions actuellement en Inde.

Ce qui est fascinant avec l’information, et qui devrait tous profondément nous inspirer, c’est que cela ouvre une toute nouvelle vue. Un œil qui n’était auparavant pas prêt à être révélé, et qui, depuis quelques années, nous aide à aborder un problème par de nouveaux angles et de toutes nouvelles dimensions.

Chez Lendingkart par exemple, traditionnellement, nous aurions évalué la capacité d’une entreprise à donner un retour en observant ses résultats, ses données privées, et les documents que celle-ci nous aurait transmis.
Maintenant, nous avons la capacité de déterminer cela par l’extraction d’information de l’ecosystème qui entoure l’entreprise, non pas par ces données privées. L’intelligence artificielle permet ainsi de croiser des informations multiples, en utilisant des facteurs qui étaient, auparavant, impensable de prendre en considération.

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Saavn

Apple Music, Spotify, Soundcloud, Deezer, combien de fois avez-vous lu ou entendu ces mots dans l’actualité récente ? La réponse est trop.
Cependant, on peut comprendre cela, l’industrie musicale ne va pas bien, les artistes sont de moins en moins payés pour leur travail, et on est même arrivé à devoir écouter Taylor Swift, artiste de renommée qui n’aurait habituellement pas à se plaindre, pour donner une voix à ces dérèglements.
Il est donc normal de chercher dans le débat public des solutions pour orienter une des industries les plus colossales du monde vers la pérennité.

Vous prenez donc cette présence médiatique qui agit internationalement, vous lui ajoutez le dernier rapport mi-annuel de Nielsen (référence dans l’analyse du marché de la musique), qui nous a confirmé que le streaming est le model qui fonctionnera encore ces 5 à 10 prochaines années, et vous avez le parfait moment pour annoncer une levée de fonds de 100 millions de dollars pour un nouveau service.

C’est bien ce qu’à fait Saavn, le service de streaming fondé en 2007 en Inde, qui a trouvé son opportunité d’affaire grâce au phénomène de dotation en smartphone auprès de millions d’indiens ces-dernières années.
Avec 14 millions d’utilisateurs mensuels, ce qui n’était rien qu’une startup il y’a quelques années compte atteindre les 20 millions à la fin d’année, ce qui représente le nombre d’utilisateurs du service payant de Spotify actuellement.
Saavn a en effet définitivement trouvé une clientèle sur mobile, en effet, près de 90% des utilisateurs se connectent via smartphone, pour 52 % sur le service de Spotify.

Ce qui est par ailleurs extrêmement intéressant quand on compare des services en Asie à ceux des Etats-Unis et d’Europe, c’est que les différences culturelles modifient considérablement le business model.
Une récente étude a mis en avant le fait que les pays émergents sont très peu enclins à payer pour ce genre de service. En effet, même si le prix de la formule pro de Saavn est égale à la maudite somme de 1.90$ / mois, c’est bien sur l’accès à la gratuité que le service de streaming compte bien diriger le marché.

Saavn compte bien aujourd’hui utiliser le nouvel investissement pour amener de la vidéo sur son service, ce qui est une chose judicieuse quand on sait que le futur du streaming réside essentiellement dans la richesse du contenu proposé.
On peut imaginer à terme que le business model du streaming est vertueux : En rendant l’accès à la musique gratuit, l’industrie ne peut que s’enrichir de nouveaux talents, qui assurera toujours l’intégration de nouveaux musiciens dans la balance.

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L’inde : Nouvelle terre d’opportunités, d’innovation technologique de rupture, et surtout de révolution économique et sociale.

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