WebSummit : l’événement startup qu’il ne fallait pas manquer ?

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Après les pasteis, la morue et le fado, le Portugal va-t-il maintenant devenir incontournable pour son dynamisme start-up ?

Websummit LisbonneLa semaine dernière se tenait l’un des plus gros évènements startup de l’année. Après 3 années passées à Dublin, le Websummit a posé ses valises à Lisbonne.

Et on peut dire que toute la ville a vibré au rythme du web… plus de 50 000 participants du monde entier (165 pays) avaient investi la ville, en rajoutant pendant quelques jours presque 10% à sa population…

Une manne financière importante pour Lisbonne et le Portugal, qui aurait gagné en retombées directes près de 200 millions d’Euros. Correct pour une économie en souffrance.

Le websummit, rebaptisé par certain le « Davos des geeks » ou encore « le supermarché de la startup » en fonction du niveau de hating, à cette année encore été un événement majeur de la scène startup en Europe et même dans le monde. Entre conférences prospectives, pitch de startups, recherche d’investisseurs et soirées alcoolisées, que s’est-il vraiment passé au Websummit ?

Les conférences du Web Summit 2016

Robot, Money, Sport, Saas, Santé, Mobilité, Musique, Data, City…. Les grands sujets du monde à venir étaient représentés. Entre les mégas têtes d’affiche et les experts pointus dans leurs sujets, on peut dire que les conférences faisaient envie.

John Chambers (Cisco), Carlos Ghosn (Renault) Joseph Gordon Levitt (acteur et founder de HitRecord), Ne-Yo ou encore Ronaldinho faisaient partie de la fête.

Alors, au-delà des sujets et intervenants qui s’annonçaient passionnants, qu’en a-t-il été en réalité ?

Comme dans la plupart des évènements… j’ai trouvé que les conférences étaient décevantes. Avoir tant de cerveaux brillants dans un même espace et se retrouver toujours avec les mêmes questions convenues et basiques ? Hum, dommage.

Mais les formats courts pouvaient difficilement laisser la place à plus de matière. J’aurais personnellement préféré moins de conférences, mais plus consistantes.

Quand j’ai fait part de mon ressenti à certains journalistes de la presse étrangère, ils m’ont rétorqué que j’étais bien française !

By the Way, of course I’m French.

L’évènement vu par les startups présentes

Les startups étaient classifiées en Alpha et Beta, en fonction de leur stade de développement.

Pour une startup, participer au Websummit est assez cher. Sans condition préférentielle, cela coûte environ 2000€ pour un desk d’une journée. L’objectif d’exposition pour ces startups est souvent le même : presse et investisseurs sont les principales cibles.

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Alors en tant que startup, le Websummit vaut-il le coup ?

On a posé la question à deux startups qui avaient été sélectionnées par Business France pour l’évènement :

Superprof. L’objectif était de communiquer et d’atteindre la presse

« Nous sommes probablement l’une des seules startups à exposer et qui ne recherche pas de fonds, puisque nous nous développons en autofinancement depuis notre création. Nous avons gagné le coup de cœur du jury à Vivatech, et donc le stand nous a été offert. Dans ce contexte, difficile de trouver que l’opportunité n’est pas intéressante ! Nous avons eu du passage sur notre stand et nous avons su profiter des soirées pour inviter les gens à passer sur le salon. Au final, nous avons rencontré de nombreux journalistes français et quelques journalistes américains, donc le déplacement valait largement le coup ! » Wilfried Granier

Copsonic. L’objectif était de rencontrer la presse et des investisseurs

« Nous étions déjà, même en amont de l’évènement satisfait ! Lorsque nous avons posé les pieds à Lisbonne, nous avions déjà 10 RDV programmés avec des investisseurs, qui avaient manifesté leur intérêt pour notre entreprise. Nous avons rencontré 7 fonds américains, 2 français, et un allemand. Tous les meetings étaient timés à l’américaine, à la minute près ! 15 minutes, pas une de plus ! Nous avons également profité de la soirée Frenchtech pour des rencontres plus informelles avec la presse et les investisseurs. Côté presse, nous avons rencontré des journalistes, et nous sommes même passé à la télévision portugaise le premier jour ! En plus de nos objectifs initiaux, nous avons même eu des contacts avancés avec des éventuels partenaires pour des partenariats industriels. Que du bon ! » Emmanuel Ruiz

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Les soirées : On papote, on papote, mais quand est-ce qu’on picole ?

L’évènement était très festif et Lisbonne s’y prêtait particulièrement bien.

Les soirées organisées étaient nombreuses : soirées privées organisées par certaines startups, soirées thématiques, soirée regroupant les participants par pays… Les soirées recelaient de centaines d’occasions de faire des rencontres, qu’elles soient purement amicales ou plus orientées business.

Ainsi, tous les soirs, des milliers de gens investissaient les rues de la capitale portugaise, pour ne les quitter qu’au petit matin, parfois juste avant de retourner sur les stands.

Une trumpette est venue interrompre la fête

Vous l’avez compris, les gueules de bois ont été nombreuses. Mais jeudi matin, elle s’est généralisée.  Trump venait de gagner l’élection américaine.

Le couperet a été franc et saignant. Les Américains sur place étaient tour à tour énervés, désabusés, honteux et fâchés.

Le monde de la Tech et des startups est un petit monde fermé, qui vit dans un monde d’entre soi très exacerbé. Même si parfois on peut aussi retrouver dans l’écosystème startup certains milliardaires de mauvais goût… Le monde des startups est à des années-lumière de Trump et de ses électeurs. 

Ceux qui construisent et jouissent de ce monde, toujours plus connecté, toujours plus numérique, ne pourront donc pas acheter ceux qui le subissent.

Dave Mc Clure, le fondateur de 500startups s’est emporté et a jeté le pavé dans la mare lors de son arrivée sur scène : « If you’re not f**g pissed right now, what is wrong with you? » avant d’ajouter à propos du rôle du monde de la tech dans la politique : «  Nous fournissons les plateformes de communication de tout le pays, et nous permettons à la propagande de se produire, comme si nous étions juste les câbles d’un réseau… »

Et 1001startups dans tout ça ?

Pour nous le déplacement valait le coup.

Le websummit a été l’occasion pour moi de retourner chez Destinesia où l’équipe de 1001startups avait déjà rendu visite en juillet. Un appart de dingue, des gens incroyables… Destinesia et Moneytis c’est un peu devenu ma famille de nomade #coeurcoeur.

Si je viens rajouter à cela de belles rencontres (Vivian et son gratin de courgettes qui contient autant de calories qu’une raclette!) des soirées qui s’éternisent (merci les Margaritas et les Mojitos), des interviews avec certains des meilleurs experts du monde… Le travail et le plaisir à la fois, tout était parfait !

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