#Startup : Comment se lancer dans l’économie On-demand ?

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L’avènement des nouvelles technologies et de la société de l’instantanéité ont chamboulé les habitudes de consommation. Les offres d’Uber et Airbnb, pionnier de la « on-demand economy » ont fait des émules. Aujourd’hui, pas un jour ne passe sans qu’un nouveau business à la demande apparaisse sur la planète startup. Du hamburger, au papier toilette en passant par les films pas un seul produit ou service n’échappe à cette tendance. Mais quel est l’avenir de ce type de business ? Comment être rentable sur ce type de service ? Tour d’horizon de ce qui ce qui se fait et découvrez nos conseils pour se lancer à la demande.

Définition et marché de l’économie « on-demand »

Le « on-demand » est défini par la création d’une activité qui a pour but d’apporter un bien ou un service au consommateur immédiatement quand il en exprime le besoin. La réussite de ce type de business est basée sur l’efficience des infrastructures et du réseau de l’entreprise.

Si les codes sont sensiblement les mêmes que l’économie collaborative, les startups sont passés à la vitesse supérieure en y ajoutant la dimension on-demand. Concrètement, le consommateur dispose immédiatement de biens ou services depuis un appareil connecté à internet.

Le développement de ces activités est notamment dû à un enthousiasme sans faille des investisseurs de l’écosystème startup. Si les chiffres sont tronqués par la présence d’Uber dans les calculs, les investissements dans l’économie à la demande s’élèvent à presque 10 milliards de dollars depuis 2010. Près de 5% des investissements en capital-risque le sont dans l’économie « on-demand ». Si la restauration, le transport et la santé paraissent être les secteurs en plein boom, le service à la personne reste de très loin celui où les marges pratiquées sont les plus élevées, entre 60 et 80%. Ce n’est pourtant pas l’assurance de la réussite, demandez à Homejoy.

Comment se lancer dans l’économie « on-demand » ?

Lancer un business dans l’économie à la demande ne s’improvise pas. Il y a des données à prendre en compte et des codes à respecter pour ne pas exploser en vol :

Le besoin client : S’il faut valider ce besoin pour tous les business, il faut dans le cas d’un business à la demande analyser si le besoin client est en accord avec l’instantanéité du service. Aux États-Unis par exemple, la Toilet Paper Society, livraison de papier toilette à la demande, a prouvé que l’achat de ce type de produit était désagréable pour les ménages et a lancé son offre qui démarre à 5,99$/mois.

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by Mike Jacony

La performance organisationnelle : L’économie à la demande nécessite d’atteindre un niveau d’efficience très élevé. Qu’il soit question de livraison de repas, de fournir des films à la demande ou encore la réalisation de prélèvement sanguin à la demande, l’efficience du réseau ou de l’infrastructure est la clé de la réussite. Pensez scalabitlité ! Certainement encore plus que pour d’autres activités.

La satisfaction client : Pour développer une activité « on-demand » il faut de … la demande. Logique. Mais plus que de la demande il vous faut un repeat business élevé. La satisfaction du client est la clé de voute de ce type de business (cc Uber, Airbnb, Deliveroo…).

Les moyens financiers : Les business à la demande fonctionnent via un abonnement ou un prélèvement de commission. Dans les deux cas, la rentabilité est longue à atteindre. Le tout est d’y penser dès le départ et d’optimiser les charges pour ne pas réaliser des pertes trop importantes.

Zone géographique : L’économie à la demande nécessite une présence optimale sur des zones géographiques précises pour les produits physiques. Netflix se fout, par exemple, totalement de votre localisation. Alors que c’est primordial pour Alloresto et son service de livraison de repas.

Les start-up de l’économie « On-demand »

La liste n’est bien entendu pas exhaustive, elle a pour vocation de faire un tour d’horizon de ce qui peut se faire « on-demand » et des limites quasi-inexistantes de l’économie à la demande.

Checkr, vérification des antécédents de vos futures recrues

checkr startup on demand

Créée en mai 2014, la start-up californienne traite les demandes de vérifications des entreprises en moins de 48 heures et fournit un rapport détaillé. Chaque vérification coute entre 15 et 40$, il y a la possibilité de s’abonner au service.

Eaze, livraison de marijuana thérapeutique

Eaze startup on demand

Depuis juillet 2014 et dans 50 villes de Californie où la marijuana est légalisée, la startup livre en 20 minutes à partir de 25$ de commande votre dose de drogue thérapeutique. Keith McCarthy, le fondateur espère s’étendre rapidement à toutes les villes cannabis friendly.

Soothe, le massage on-demand

Soothe startup on demand

Lancée en mars 2013, la start-up offre la possibilité de se faire masser dans l’heure. Les massages suédois, sportifs ou prénatals vont de 99 à 219$ selon les lieux et les horaires choisis. Tout juste lancé à Londres, le service est annoncé dans 20 villes européennes très rapidement.

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