#Wizbii : le réseau social pro des 18-30 ans à l’assaut de l’Europe !

Lancée en 2011, la start-up Wizbii regroupe les étudiants et jeunes diplômés sur un réseau social. Présent dans 5 pays et avec près de 500 000 utilisateurs, Wizbii a su se faire une place sur le marché très concurrentiel du réseau social professionnel. Quelle était la stratégie de la start-up en allant à l’étranger ? Quels sont les nouveaux objectifs de Wizbii ?  Sophie Lebel a répondu à nos questions, on vous en dit plus ! 

En quelques mots, quelle est l’idée derrière Wizbii ?

Avec Wizbii l’idée était de faciliter l’entraide entre les jeunes diplômés et les étudiants, mais aussi de mettre en relation les jeunes avec les entreprises qui cherchent à recruter des talents. Aussi accessible sur smartphone, Wizbii accompagne les jeunes dans leur carrière pour développer leur réseau professionnel et utiliser leur réseau d’amis et d’école. Aussi pour trouver un emploi, se faire chasser, accéder à des offres spécialisées et faire de la veille. Et enfin, pour créer son entreprise, trouver une équipe, développer sa visibilité.

Nous comptons accélérer notre développement en France et passer la prochaine marche : séduire l’Europe !

La cible étudiante est toujours difficile en terme de business model, car c’est une cible qui n’a pas de moyens financiers conséquents…

Wizbii est 100% gratuit pour les jeunes. Le dépôt d’annonces et la chasse sont également gratuits. Le business model de Wizbii repose sur la vente de solutions payantes pour les entreprises. Nous comptons aujourd’hui plus de 4 000 entreprises faisant appel à nos services et plus de 110 clients en nous focalisant sur la France dont Accor, Thalès, Crédit Agricole, ASOS, Mondelez International…

Comment arrivez-vous à fidéliser cette cible des 18-30 ans sur la durée ? 

Nous parvenons à la fidéliser, car nous ne sommes pas un jobboard où l’on s’inscrit juste pour trouver un job, nous sommes un réseau social où les jeunes peuvent interagir entre eux et suivre l’actualité professionnelle qui les concerne. Nous proposons un système de « tags » où nos membres ne reçoivent donc que du contenu qui les intéresse.

Aussi, nous comptons développer encore plus cette fidélisation en proposant à l’avenir davantage de services pour les accompagner tout au long de leur carrière.

Comment faites-vous face à la concurrence des autres réseaux sociaux professionnels comme Linkedin ou Viadeo ? 

Wizbii n’a pas la même cible que les réseaux sociaux généralistes tels que Linkedin. Sur ce type de réseau, la moyenne d’âge est de 42 ans, tandis que sur Wizbii, elle est de 24 ans. Les annonceurs nous font confiance pour toucher une cible difficile à conquérir : les 18-30 ans. Nous accompagnons les jeunes dans leur carrière du bac à leurs premiers emplois, et grâce aux connaissances sur nos membres nous permettons à la fois de proposer des offres pertinentes à ces derniers, mais aussi aux annonceurs de toucher la bonne personne au bon moment. Nous nous sommes toujours démarqués par l’entrepreneuriat via notre partie « projets » : c’est l’ADN de Wizbii et nous estimons qu’un jeune peut autant trouver un emploi de façon classique que créer le sien en lançant sa boite.

Votre déploiement à l’étranger, est-ce un choix stratégique ou une nécessité par rapport à la concurrence ? 

Le développement en Europe est un vrai choix stratégique pour répondre au problème du chômage des jeunes qui ne concerne pas que la France malheureusement. 

Depuis la création de Wizbii en 2011 nous avons toujours eu l’envie de bâtir une plateforme mondiale pour l’emploi des jeunes. Mais avant de nous lancer à l’international, nous devions acquérir l’expérience de manière locale en France auprès de nos deux cibles : les jeunes d’une part, et les entreprises d’autre part, qui sont nos clients.

Fin 2015 nous avons eu le sentiment d’avoir atteint cette expérience : 400 000 membres en France utilisaient Wizbii. Nous avons donc considéré que c’était le bon moment pour partir vers de nouveaux horizons ! Et nous avons commencé par transformer la société pour nous développer.

Quelles ont été vos difficultés à ce moment-là ? 

Nous nous sommes lancés dans 4 pays (Italie, Espagne, UK, Allemagne) et la réussite est plus lente dans certains pays. Si on a déjà réussi à attirer plus de 50 000 membres en Espagne, nous avons plus de difficultés en Allemagne où le taux de chômage est bien plus faible : il va falloir travailler sur la compréhension de la cible pour affiner notre offre.

Un conseil pour tous les entrepreneurs qui nous lisent ?

Si vous avez une envie profonde de vous lancer dans une aventure passionnante, l’entrepreneuriat est fait pour vous, foncez !